Un an après être officiellement devenu œnologue (diplômé, quoi) je commençais à intervenir en DNO. C'était rigolo de venir parler bestioles aux promotions suivantes, en contrepoint au cours de celui qui, peu avant, avait été avant mon prof de microbio.
J'intervenais aussi en BTS VO et, dès sa création, dans le cadre de la licence pro mise en place à Toulouse. Aussi, ensuite, dans sa version cadurcienne qui s'est exclusivement centrée sur le vin.
Ben là, c'était ma 3ème et dernière intervention lors la dernière journée de cours de la promo de licence pro qui s'achève (fin des exams à suivre).
Du coup grillades et picole avec les étudiants, au bord d'un petit lac sympa.
Bon, le lac on s'en fout : c'est de l'eau.
J'avais du Petit Manou (2013) dans le coffre. Ouais : je me déplace jamais sans les vins de Françoise et Stéphane Dief. Enfin, presque.
C'est surtout que je dois en livrer 2 cartons à ma mère et qu'en plus il y avait une quille pour moi.
Du coup on l'a bue avec les petit(e)s jeunes.
Toujours joli ce vin : nez ouvert et expressif, on sent bien qu'on est bordelais dans le style et l'élevage, pour autant le boisé est bien géré et n'écrase pas le vin. En bouche c'est rond, souple mais avec une jolie matière : tanins présents en douceur. Sans prétendre à la structure du 14 (joli vin goûté tout récemment), c'est un bel et bon vin de picole et un peu plus que de simple picole.
Y'avait d'autres vins du coin ou un peu moins du coin.
Je pense en particulier à ceux de Charles. Charles est un des étudiants, qui fait du vin.
A Gaillac.
Lors de ma précédente intervention, à la pause, Cécile - la coordinatrice - m'avait dit qu'il est en BioD.
Encore une qui sait me parler.
Alors Charles je l'avais un peu chatouillé, ensuite, sur les crânes de chats et autres vessies de cerf.
La routine quoi.
Il a du répondant et c'était plutôt rigolo de s'envoyer mutuellement quelques poncifs sur la chimie lourde d'un côté, et la lune gibbeuse de l'autre.
On n'est pas obligé d'être que sérieux pour être efficace et/ou avoir une discussion construite.
Là il avait amené un de ses vins, Charles : la Cuvée Armand (2014) au Domaine Peyres Roses. A Gaillac, donc. Oui : PeyreS RoseS
A Gaillac.
Mauzac, Loin de l’œil, un poil de Muscadelle. Un rien de barrique, aussi, pour enrober le tout.
Le résultat est très sympa. Belle aromatique, pour un nez déjà ouvert et du genre flatteur. En bouche rondeur de bon aloi, du gras et une belle expression, à nouveau. Petit amer terminal qui relance la finale.
Joli vin.
Amusant clin d’œil : Cécile avait, elle aussi, amené un Peyres Roses.
Mais la version pour les becs à sucre : La Cuvée Louis (2003).
Belle expression dès le nez : de coing et d'épices (safran), le tout sur une base miellée.
Bon équilibre en bouche avec une sucrosité qui n'est pas écrasante. Ça gagnerait peut-être à avoir un poil plus de fraîcheur (mais je dis çà seulement pour être sûr de ne pas passer pour un bisounours).
Bel équilibre.
OK : en liquoreux à Gaillac, ma référence reste la Renaissance d'Alain Rotier et Francis Marre, mais La Cuvée Louis joue - avec succès - dans un registre différent, sans doute plus facile d'accès mais pas moins plaisant à découvrir puis à boire.
Nous avons aussi goûté un de ses rouges.
C'est un joli vin de soif sans prétention, plutôt bien adapté à ce moment de soleil au bord de l'eau avec, en arrière plan, le grésillement des grillades, le son d'une guitare et quelques rires de filles.
La journée s'est finie, bien plus tard, sur un joli Muscadet des Frères Couillaud, au Château de la Ragotière, et c'était bien aussi.
Le Domaine Peyres Roses, vous le trouverez en suivant ce lien.
Moi j'irai tôt ou tard y faire un tour, histoire de se marrer de nos provocs respectives en picolant quelques canons
Ben là, c'était ma 3ème et dernière intervention lors la dernière journée de cours de la promo de licence pro qui s'achève (fin des exams à suivre).
Du coup grillades et picole avec les étudiants, au bord d'un petit lac sympa.
Bon, le lac on s'en fout : c'est de l'eau.
J'avais du Petit Manou (2013) dans le coffre. Ouais : je me déplace jamais sans les vins de Françoise et Stéphane Dief. Enfin, presque.
C'est surtout que je dois en livrer 2 cartons à ma mère et qu'en plus il y avait une quille pour moi.
Du coup on l'a bue avec les petit(e)s jeunes.
Toujours joli ce vin : nez ouvert et expressif, on sent bien qu'on est bordelais dans le style et l'élevage, pour autant le boisé est bien géré et n'écrase pas le vin. En bouche c'est rond, souple mais avec une jolie matière : tanins présents en douceur. Sans prétendre à la structure du 14 (joli vin goûté tout récemment), c'est un bel et bon vin de picole et un peu plus que de simple picole.
Y'avait d'autres vins du coin ou un peu moins du coin.
Je pense en particulier à ceux de Charles. Charles est un des étudiants, qui fait du vin.
A Gaillac.
Lors de ma précédente intervention, à la pause, Cécile - la coordinatrice - m'avait dit qu'il est en BioD.
Encore une qui sait me parler.
Alors Charles je l'avais un peu chatouillé, ensuite, sur les crânes de chats et autres vessies de cerf.
La routine quoi.
Il a du répondant et c'était plutôt rigolo de s'envoyer mutuellement quelques poncifs sur la chimie lourde d'un côté, et la lune gibbeuse de l'autre.
On n'est pas obligé d'être que sérieux pour être efficace et/ou avoir une discussion construite.
Là il avait amené un de ses vins, Charles : la Cuvée Armand (2014) au Domaine Peyres Roses. A Gaillac, donc. Oui : PeyreS RoseS
A Gaillac.
Mauzac, Loin de l’œil, un poil de Muscadelle. Un rien de barrique, aussi, pour enrober le tout.
Le résultat est très sympa. Belle aromatique, pour un nez déjà ouvert et du genre flatteur. En bouche rondeur de bon aloi, du gras et une belle expression, à nouveau. Petit amer terminal qui relance la finale.
Joli vin.
Amusant clin d’œil : Cécile avait, elle aussi, amené un Peyres Roses.
Mais la version pour les becs à sucre : La Cuvée Louis (2003).
Belle expression dès le nez : de coing et d'épices (safran), le tout sur une base miellée.
Bon équilibre en bouche avec une sucrosité qui n'est pas écrasante. Ça gagnerait peut-être à avoir un poil plus de fraîcheur (mais je dis çà seulement pour être sûr de ne pas passer pour un bisounours).
Bel équilibre.
OK : en liquoreux à Gaillac, ma référence reste la Renaissance d'Alain Rotier et Francis Marre, mais La Cuvée Louis joue - avec succès - dans un registre différent, sans doute plus facile d'accès mais pas moins plaisant à découvrir puis à boire.
Nous avons aussi goûté un de ses rouges.
C'est un joli vin de soif sans prétention, plutôt bien adapté à ce moment de soleil au bord de l'eau avec, en arrière plan, le grésillement des grillades, le son d'une guitare et quelques rires de filles.
La journée s'est finie, bien plus tard, sur un joli Muscadet des Frères Couillaud, au Château de la Ragotière, et c'était bien aussi.
Le Domaine Peyres Roses, vous le trouverez en suivant ce lien.
Moi j'irai tôt ou tard y faire un tour, histoire de se marrer de nos provocs respectives en picolant quelques canons
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