(ce billet fait partie de la série "Punkovino"
qui commence juste là)
qui commence juste là)
France = berceau du vin ?
Ben non.
C'est ainsi que débute Punkovino #6 : Gogo wine en Géorgie
Et cette constance dans le questionnement inepte force l'admiration !
A ce stade faut-il vraiment expliquer que si le berceau du vin n'est pas la France, ce n'est pas forcément la Géorgie ?
Il y a en effet match entre Géorgie, Iran et Chine ... et, en l'état actuel, il semble bien que les plus vieux vestiges de vinification aient été trouvés en Chine, à Jiahu (et qu'ils datent de 9000 ans).
On pourra s'en convaincre en lisant ceci.
(oh : il n'y a pas que du raisin dans ce vin des origines. Surprise ...).
Ceci étant dit, et pour reprendre le postulat de départ : je ne suis pas totalement convaincu que Ketevan Berishvili soit réellement une dissidente du vin "naturel".
Il me semble plutôt qu'elle est dans une droite ligne de transmission.
Mais peut-être est ce un détail.
Ou pas ?
Quoiqu'il en soit, très vite elle nous dit :
"pour moi le vin naturel c'est la liberté"
C'est une définition qui en vaut d'autres (d'autant que je ne connais pas les règlements viniques en vigueur en Géorgie).
Mais il faut quand même dire que c'est surtout tout et n'importe quoi qui semble pousser en totale liberté dans la vigne.
Une vigne qui, parfois, fait quand même un peu la gueule.
De mon point de vue, c'est triste.
Ce qui l'est moins, triste, c'est la transmission que j'évoque juste au dessus.
Et le discours du père :
"le vin occupe une très grande place en Géorgie. C'est inscrit dans la culture. Notre méthode de vinification est unique au monde. Votre méthode et la nôtre sont toutes deux excellentes mais très différentes."
Sympa et, pour une fois, pas exclusif de l'autre, des autres.
Ca fait un bien, tu peux pas savoir ...
Ne t'y trompes pas : j'aime aussi beaucoup le discours de la fille.
A tel point que je passe rapidement, n'ayant pas grand chose à en dire, à y redire. Une fois que t'as admis que la vinif traditionnelle, là-bas, me fait dresser les cheveux sur la tête, ici : tout baigne. Elle a bien le droit de rester fixée sur ce qui se faisait il y a 5 ou 6000 ans.
Oui, j'aime son discours ... même sa dernière phrase.
Surtout sa dernière phrase, grâce au rire qui l'accompagne :
"c'est pour çà que mon vin est génial"
Ca sauve tout, ce rire.
Et puis : génial, peut-être l'est il ?
En tous cas je le lui souhaite sincèrement.
Et ce même si je suis bien incapable de savoir ce qu'est un vin "génial".
Mais on s'en fout.
Bien sur, je crains que ce genre de vin ne soit pas dans mes standards habituels, du moins si j'en crois la photo des deux verres bus en fin de séquence
Mais on continue à s'en foutre : je ne suis pas l'arbitre des élégances viniques.
Mais c'est quand même super trouble, et je trouve ça moche et de mauvais augure.
Allez, promis : je vais tâcher d'acheter une quille et de voir ce qu'elle a à me dire.
(avec un peu de chance ce sera aussi bien qu'Apicius, ce vin orange du Moulin de Lène, bu avec plaisir il y a quelque temps dejà.
Claude, si tu me lis ...)
Après ce que j'ai entendu, j'imagine que ce vin géorgien ne sera pas totalement Punk et révolté ?
J'en suis maintenant rendu à 6 épisodes de Punkovino ... et dans le lot seuls celui ci le #2 ne me font pas (totalement) tomber de ma chaise.
Qu'en sera t'il du #7 ?
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