L'esturgeon dans (presque) tous ses états


Revenu d'une soirée chez le(s) Dulau(x) avec quelques petites choses à goûter : en l'occurrence des rillettes d'esturgeon agrémentées de tel ou tel complément, quelques apéritifs ont, par la suite, permis de faire un rapide tour d'horizon des saveurs (le packaging étant, quant à lui, de toute évidence fort réussi).



 Les rillettes d'esturgeon & truffonade, c'était vraiment remarquable !

Une belle texture et une judicieuse association de saveurs donnent un mix réussi et bien dosé, et ce tant à l'oeil qu'en bouche.
Car c'est réellement un beau mariage entre l'esturgeon et la truffe et, en outre, une rencontre réussie avec le Tariquet Classic (un vin certes sans surprise, mais toujours plaisant et vers lequel je reviens donc de temps en temps pour le charme de ces rencontres prévisibles mais toujours agréables ... et ce même s'il est de bon ton, sur la blogosphère, d'allégrement crier au loup quand le mot Tariquet apparait).
(bon, après, avec un Puligny-Montrachet qui a quelques années de bouteilles derrière lui çà doit fonctionner aussi, hein ...)

Truffonade & rillettes d'esturgeon : des 3 goûtés c'est vers ce produit que va ma préférence !







Les rillettes d'esturgeon & caviar se goûtaient forcément bien, elles aussi.
Il est vrai qu'il y a le mot caviar inside ... ainsi qu'un nombre tout à fait raisonnable de grains du dit caviar que l'on peut régulièrement identifier dans les rillettes (ce n'est donc pas juste un effet d'annonce).
Ainsi, grâce à (à cause de ?) la magie du mot caviar, on ne l'aborde peut-être pas de façon tout à fait innocente !?
C'est donc beau et bon, ainsi qu'attractif ... et çà se goûte bien (très bien, même).
Toutefois, comparée aux sensations procurées par la version truffonade, la jubilation gastronomique m'a semblé un rien en retrait. Juste un rien.
On était là sur un Mâcon blanc un peu décevant, je n'en dirai donc pas plus sur ce triste vin.




Le dernier du lot (Dulau ?) était une sorte de "tout esturgeon" : rillettes d'esturgeon et esturgeon fumé.
J'étais là sur des saveurs plus classiques ou, en tous cas, auxquelles je suis plus habitué. En effet : si je n'ai que des origines espagnoles et poitevines, pas russes ni périgourdines ! j'ai, en revanche, connu une (longue) période "esturgeon fumé" ... période d'où me venait la crainte d'un côté gras. Le choix à donc porté vers un vin sur la fraîcheur ... ainsi qu'une température de service du genre fraîche, elle aussi ... deux options que je ne saurais trop conseiller de reproduire même si je n'ai trouvé ni lourdeur ni mollesse dans ces esturgeons & Cie.
Quoiqu'il en soit : l'association tentée (et réussie) a, ici, permis d'aller voir du côté de l'un de ces cavas ramenés d'un mémorable week-end andoran : très rond, à la bulle fine et aux beaux arômes fruités.
C'est une autre mise en bouche fort réussie avec, encore une fois, une texture plaisante tant à l’œil qu'au couteau puis en bouche, et une complémentarité de saveurs.




Pour créer des vocations :
http://www.caviaretprestige.com/les-rillettes-d-esturgeon-c9.html



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