Depuis ma dernière visite, "L'échappée belle" n'a pas changé de place : elle est toujours au centre de L'Isle Jourdain, le genre d'endroit où tu ne passe pas par hasard.
(Ou alors éventuellement : For him it began one lost night on a lonely country road, looking for a short-cut that he never found.)Mais ça tombe plutôt bien car L'échapée belle, je n'y suis jamais allé par hasard !Cette fois encore c'était en mode "pas faire la cuisine, manger bien dans un cadre sympa".
Donc L'échappée belle.
Et son menu du soir.
Vichyssoise appétissante en diable.
C'est beau, c'est bon. Belles couleurs, textures réussies.
Le seul bémol ? l'asperge à table c'est pas gagné quand on en vient au vin.
En plus, dès l'ouverture, ce Mauzac vert venu de chez Plageoles me semble bien trop tirer vers les teintes orangées, au moins pour un 2012.
Bref : mauvais pressentiment (et on ne vas quand même pas boire les vins en verres noirs, au restau, histoire d'éviter les a priori !?) ... qui va malheureusement se confirmer : autant la vichyssoise est réjouissante, autant le vin est d'un inintérêt flagrant.
Pénible.
S'ensuit une dorade à la cuisson millimétrée (et il vaut mieux, pour un poisson en général et une daurade en particulier !).
Forcément beau et bon. Joli produit travaillé de façon honnête.
Et là, paf, la révélation miraculeuse : le Mauzac vert se révèle.
Magique, le truc !
Ce n'était peut-être pas l'accord parfait ... mais on n'en était pas loin !
C'est toujours un grand moment quand ton plat et ton vin se mettent à communiquer et à te transporter va savoir où !
Pour finir : un joli petit gadget coloré qui joue sur les formes, les textures et les couleurs.
(Le crémeux de passion, confit d'ananas et biscuit éponge à la pistache )
Ca donne peut-être un chouia trop dans l'exercice de style ? Pour autant c'est réussi : frais, savoureux, et raisonnablement ludique
(même si le truc à la pistache a un côté chamallow qui me chatouille un peu. Mais je suis un chieur, c'est bien connu).
(24 mai 2014)
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