D'abord l'accueil, la plage, le feu d'artifice, le rosé (leS roséS) qui coule à flots.
Quelques retrouvailles, aussi, après toutes ces années.
Bien sur, les rouges servis un peu trop chauds sans doute.
Cette même plage j'y reviendrai le samedi matin.
Plaisirs simple de retrouver la nage, de boire un nectar de Mara des Bois ... et un verre de rosé.
Comme tous les premiers matins de congrès des œnologues, le premier matin est consacré aux vinalies.
Puis non en fait : c'était la dernière fois. La décision a en effet été prise d'en faire autrement, à l'avenir : l'année prochaine plus de dégustation en nombre de l'ensemble des vins des vinalies, c'était la dernière fois ... et je le regrette.
Pour cette dernière fois j'étais d'abord affecté à un jury - où je retrouvais P et W - qui avait à juger des rosés sudistes, avec d'assez jolies choses. Après les rosés nous sommes passés aux Bordeaux et Bordeaux sup en 2012 / 2013 et 2014. En tant que régional de l'étape, j'étais alors président de jury. Discussions sous forme de :
Bref : on s'est mis d'accord sur un 2014 qui mérite amplement son Grand Prix d'Excellence.
De beaux 14, aussi quelques jolis 13.
Aussi récupéré un petit bouquin compilant divers infos et documents traitant de l'Histoire locale de la vigne et du vin [penser à contacter l'auteur que je n'ai pu attraper au vol because dégustations]
L'après-midi : l'Assemblée Générale.
Business (enfin Congress) as usual
Passons là dessus : pas envie de faire fuir les quelques lecteurs qui ont tenu jusque là.
Le soir, rebelote dans un très bel endroit ... avec un traiteur comme j'aimerais en avoir tous les jours, ou au moins tous les soirs : Germain, à Montpellier.
La nuit qui s'ensuit est courte.
J'enchaine avec la matinée de conférences.
D'Alain Razungles à P. Gallet en passant par Anne Le Naour, Hubert de Bouard ou encore Gérard Bertrand, B. Praz, Christophe Riou, C. Saucier.
Choix éclectique.
Quelques egos sur scène : les organisateurs ont du s'amuser pour monter la chose.
Moi c'est avec ma photo de fin que je me suis amusé : Paix - Amour - Harmonie ? J'aurais voulu le faire j'y serais pas arrivé.
(Gérard Bertrand nous l'avait jouée je suis de retour de mon Ashram, et j'ai donc pu profiter des quelques minutes d'affichage de sa dernière diapo pour shooter cette association).
Le soir, rebelote dans les arènes de Béziers.
C'est avant tout l'occasion de découvrir de très beaux vins. C'est en particulier ce Pic Saint Loup, Aguirre, du Domaine de La Salade, qui m'a enchanté. En revanche, je n'ai appris que le lendemain que les Quinquarlet étaient là, qui présentaient leurs vins. J'aurais aimé pouvoir les saluer et parler un peu avec eux.
Les arènes sont quasiment emplies d’œnologues .. exception faite de l'espace réservé au spectacle qui nous est proposé.
Ce n'est qu'ensuite que nous mangeons à nouveau fort bien, parfois - c'était en tous cas ainsi pour moi - en compagnie d'un ancien étudiant réapparu, ainsi que de deux vignerons agréables ... faisant gouter leur vin qui l'est tout autant, agréable !
De belles soirées comme je les aime !
Le lendemain c'était plage.
J'avoue sans honte avoir préféré la plage (et le rosé) aux manades ou autres oliveraies.
J'aime l'eau aussi.
Je n'avais pas nagé depuis un bail. Bien, malgré les quelques vagues.
Bon, il faut vraiment que j'aille à la piscine de Libourne !
L'après midi, s'ensuit une intéressante et agréable promenade dans les rues de Pézenas.
En profiter pour jeter un œil aux cours intérieures de certains des 35 hôtels particuliers de Pézenas où l'on pourra s'intéresser tant aux chats sommeillant sur un balcon qu'aux motifs en canal de telle ou telle balustrade en fer forgé ...
Une visite au bon bouquiniste qui, cette fois, n'avait pas mieux à me proposer que les "fermentations rationnelles" de Jacquemin. Fort intéressante somme sur le sujet, mais je l'ai déjà.
Le morceau de bravoure arrive juste après.
Au delà du plaisir de retrouver Pierre Casamayor animer une dégustation (il ne change pas cet homme : ça conserve, la dégustation ! car mes années de DNO à Toulouse commencent à dater un peu ...), des quelques mots échangés en préambule et de son annonce faisant part de son plaisir à retrouver des têtes connues, même si certains l'ont subi (mais non, mais non : jamais subi ! Enfin .... un peu quand même quand on en venait à la mécanique des fluides ?) au delà, donc, de ce plaisir, l'intérêt de l'exercice ... et des résultats qu'il donne.
Cet intérêt ne résidait pas dans ces Portes du Ciel bien trop body buildées pour être vraiment céleste mais bien dans la dégustation en commun .... suivie de la mise en commun des résultats et de la révélation d'écarts types parfois trop colossaux pour être rassurants.
Qui veut s'étalonner, continuer à se former et échanger sur le sujet peut aller faire un tour sur le site d'oenodégustation.
Non, en fait, le vrai morceau de bravoure c'est ensuite : la très belle soirée de gala au sein de l'Abbaye de Valmagne.
Parfait en tous points. Et pas que le retour de Germain, traiteur, adossé aux frères Pourcel.
De très beaux vins aussi.
Si je retiens avant tout le Vent d'Est (Cabardès du Domaine de Cabrol, en 2012) pour son étonnant et très intense nez de truffe (A tel point que L'oenologue dans la truffière aurait dû être le titre de ce billet ! mais ç'aurait été un trop vil plagiat de Pierre Magnan), il y en eut bien d'autres, et non des moindres ! (Aussi un superbe Condrieu en 2011, mais photo d'iPhone quasi illisible)
Il ne restait plus qu'à tirer sa révérence et à quitter les lieux en attendant le prochain congrès.
2016 en Touraine, sur le thème de :
Quelques retrouvailles, aussi, après toutes ces années.
Bien sur, les rouges servis un peu trop chauds sans doute.
Cette même plage j'y reviendrai le samedi matin.
Plaisirs simple de retrouver la nage, de boire un nectar de Mara des Bois ... et un verre de rosé.
Comme tous les premiers matins de congrès des œnologues, le premier matin est consacré aux vinalies.
Puis non en fait : c'était la dernière fois. La décision a en effet été prise d'en faire autrement, à l'avenir : l'année prochaine plus de dégustation en nombre de l'ensemble des vins des vinalies, c'était la dernière fois ... et je le regrette.
Pour cette dernière fois j'étais d'abord affecté à un jury - où je retrouvais P et W - qui avait à juger des rosés sudistes, avec d'assez jolies choses. Après les rosés nous sommes passés aux Bordeaux et Bordeaux sup en 2012 / 2013 et 2014. En tant que régional de l'étape, j'étais alors président de jury. Discussions sous forme de :
"oui, je sais y a du bois"
....
"oui, ok, y a pas du bois : y a beaucoup de bois"
....
"non mais en fait sur ce vin le bois il est pas super top, je suis d'accord. Mais sur ceux là y a pas de souci. Il va finir de se fondre. Y a une super matière et un beau bois"
...
"oui, mais c'est normal qu'il y ait du bois"
Bref : on s'est mis d'accord sur un 2014 qui mérite amplement son Grand Prix d'Excellence.
De beaux 14, aussi quelques jolis 13.
Aussi récupéré un petit bouquin compilant divers infos et documents traitant de l'Histoire locale de la vigne et du vin [penser à contacter l'auteur que je n'ai pu attraper au vol because dégustations]
L'après-midi : l'Assemblée Générale.
Business (enfin Congress) as usual
Passons là dessus : pas envie de faire fuir les quelques lecteurs qui ont tenu jusque là.
Le soir, rebelote dans un très bel endroit ... avec un traiteur comme j'aimerais en avoir tous les jours, ou au moins tous les soirs : Germain, à Montpellier.
La nuit qui s'ensuit est courte.
J'enchaine avec la matinée de conférences.
D'Alain Razungles à P. Gallet en passant par Anne Le Naour, Hubert de Bouard ou encore Gérard Bertrand, B. Praz, Christophe Riou, C. Saucier.
Choix éclectique.
Quelques egos sur scène : les organisateurs ont du s'amuser pour monter la chose.
Moi c'est avec ma photo de fin que je me suis amusé : Paix - Amour - Harmonie ? J'aurais voulu le faire j'y serais pas arrivé.
(Gérard Bertrand nous l'avait jouée je suis de retour de mon Ashram, et j'ai donc pu profiter des quelques minutes d'affichage de sa dernière diapo pour shooter cette association).
Le soir, rebelote dans les arènes de Béziers.
C'est avant tout l'occasion de découvrir de très beaux vins. C'est en particulier ce Pic Saint Loup, Aguirre, du Domaine de La Salade, qui m'a enchanté. En revanche, je n'ai appris que le lendemain que les Quinquarlet étaient là, qui présentaient leurs vins. J'aurais aimé pouvoir les saluer et parler un peu avec eux.
Les arènes sont quasiment emplies d’œnologues .. exception faite de l'espace réservé au spectacle qui nous est proposé.
Ce n'est qu'ensuite que nous mangeons à nouveau fort bien, parfois - c'était en tous cas ainsi pour moi - en compagnie d'un ancien étudiant réapparu, ainsi que de deux vignerons agréables ... faisant gouter leur vin qui l'est tout autant, agréable !
De belles soirées comme je les aime !
Le lendemain c'était plage.
J'avoue sans honte avoir préféré la plage (et le rosé) aux manades ou autres oliveraies.
J'aime l'eau aussi.
Je n'avais pas nagé depuis un bail. Bien, malgré les quelques vagues.
Bon, il faut vraiment que j'aille à la piscine de Libourne !
L'après midi, s'ensuit une intéressante et agréable promenade dans les rues de Pézenas.
En profiter pour jeter un œil aux cours intérieures de certains des 35 hôtels particuliers de Pézenas où l'on pourra s'intéresser tant aux chats sommeillant sur un balcon qu'aux motifs en canal de telle ou telle balustrade en fer forgé ...
Une visite au bon bouquiniste qui, cette fois, n'avait pas mieux à me proposer que les "fermentations rationnelles" de Jacquemin. Fort intéressante somme sur le sujet, mais je l'ai déjà.
Le morceau de bravoure arrive juste après.
Au delà du plaisir de retrouver Pierre Casamayor animer une dégustation (il ne change pas cet homme : ça conserve, la dégustation ! car mes années de DNO à Toulouse commencent à dater un peu ...), des quelques mots échangés en préambule et de son annonce faisant part de son plaisir à retrouver des têtes connues, même si certains l'ont subi (mais non, mais non : jamais subi ! Enfin .... un peu quand même quand on en venait à la mécanique des fluides ?) au delà, donc, de ce plaisir, l'intérêt de l'exercice ... et des résultats qu'il donne.
Cet intérêt ne résidait pas dans ces Portes du Ciel bien trop body buildées pour être vraiment céleste mais bien dans la dégustation en commun .... suivie de la mise en commun des résultats et de la révélation d'écarts types parfois trop colossaux pour être rassurants.
Qui veut s'étalonner, continuer à se former et échanger sur le sujet peut aller faire un tour sur le site d'oenodégustation.
Non, en fait, le vrai morceau de bravoure c'est ensuite : la très belle soirée de gala au sein de l'Abbaye de Valmagne.
Parfait en tous points. Et pas que le retour de Germain, traiteur, adossé aux frères Pourcel.
De très beaux vins aussi.
Si je retiens avant tout le Vent d'Est (Cabardès du Domaine de Cabrol, en 2012) pour son étonnant et très intense nez de truffe (A tel point que L'oenologue dans la truffière aurait dû être le titre de ce billet ! mais ç'aurait été un trop vil plagiat de Pierre Magnan), il y en eut bien d'autres, et non des moindres ! (Aussi un superbe Condrieu en 2011, mais photo d'iPhone quasi illisible)
Il ne restait plus qu'à tirer sa révérence et à quitter les lieux en attendant le prochain congrès.
2016 en Touraine, sur le thème de :
"Le vin et l'eau"(que les choses soient claires : faudra pas qu'ils comptent sur moi pour me baigner !)
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