Glamping quercynois à Pella Roca


C'était au moins d'août, une pleine semaine.  
Une pleine semaine à Pella Roca, et c'était bien.
Alors y retourner avec le froid, même brièvement : le temps d'un week-end (brièvement ? le retour, pas le froid). 
Retrouver la "cabane" au milieu des chênes truffiers, et son bain norvégien juste à l'entrée de la terrasse.






Oui, l'ambiance n'y est clairement pas celle que Pierre Magnan décrit dans "le commissaire dans la truffière". Là c'est glamping.
Et puis à Pella Roca pas de truie, pas de Roseline. Seulement Jazzy, le chien sympa qui rode à l'heure du brunch (on peut en effet être chien truffier et mendier son saucisson comme n'importe quel corniaud de basse extraction).


Quelques jours avant, Isabel avait fait fort en m'envoyant un mail s'enquérant de mes préférences alimentaires.

Oui : elle s'était souvenue que je suis un chieur notoire qui ne mange pas - ou plus - plein de trucs pourtant délicieux. 
Je ne sais comment elle a fait puisque je n'avais jamais mangé à Pella Roca, tout au plus m'y étais je renseigné avant un mémorable repas au Clos Caché.

En tous cas le brunch était parfait, et idéalement adapté (mentions spéciales au lait d'amandes et à la salade de fruits).



A l'arrivée il y eût le sentiment de familiarité ponctué de quelques nuances, d'infimes détails : nouveaux éléments de décoration, rambarde métallique qui surmonte désormais la balustrade, petits lampions clignotants encerclant le balcon qui pénètre les chênes, ...

A l'arrivée il y avait surtout deux coupettes agrémentées de sirop de violette, et c'est sympa autant que rigolo. Puis des cahuètes avec. Pas dans le bain norvégien les cahuètes, hein ? La pompe n'aimerait sans doute pas.
En revanche, le Champagne ne pose pas de problème majeur et ç'avait été amplement vérifié lors du précédent passage.

Il y avait aussi le second tome de "Le pays où vont mourir les rêves" d'Olivier Cojan (le père de Maxime, le maître des lieux). Beau bouquin qui, à sa façon, raconte la même histoire que les deux autres beaux livres que sont "Le chant du roitelet" de Maurice Blazy et "L'enfant de la Borie" de Jean Rouquet. La même histoire ? Un changement de civilisation, voire de Monde, chaque ouvrage se situant en des lieux et en des temps légèrement différents (depuis la fin du XIXè chez O. Cojan, jusqu'au milieu du XXè avec M. Blazy).




Côté bulles, là c'était le Royale Réserve non dosé de Philipponnat
Et c'est une bien belle quille ! Le truc pur et droit, presque tranchant, avec un beau volume et surtout cette pureté aromatique (fleurs blanches, pointe d'agrumes, fruits à pépins).
Craignant par dessus tout les grosses pommades, depuis que j'ai fait mes premières armes avec le Brut Nature de Drappier je ne me départis plus de ce style de Champagnes.






Alors, Pella Roca : y retourner encore, sans doute au printemps.
Il n'y aura probablement pas plus de neige qu'en ce début décembre, mais ce sera bien. Même sans neige.

Peut-être alors serait il envisageable de substituer le bel Ultra Brut de Laurent Perrier - récemment goûté chez Cash Vins Libourne - à la pourtant irréprochable Royale Réserve de Philiponnat (ou, dans un style diffférent, le joli vin de Pierre Charlot que j'évoquais il y a peu).

Juste pour éviter une reproduction trop criante.





En tous cas y retourner et, cette fois, enfin penser à leur demander ce que "Pella Roca" peut bien vouloir dire !?









Ce que vous pourriez améliorer ?

Euh ... de la neige pour avoir du blanc super froid autour du bain norvégien agréablement chaud ? (merci de l'avoir préparé)

Sinon çà manque peut-être un peu de chats ?
Mais çà doit pouvoir se discuter (et puis les chats truffiers ...)




(glamping ? De glamour et camping)


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