Le blog de Diafoirus


Au delà d'objectifs purement professionnels, passer la plupart de la semaine sur un stand - en l’occurrence à l'occasion de Vinitech 2016 - fut pour moi l'occasion :


- de retrouver (trop brièvement) de vieux potes et/ou copains de promo, mais aussi pas mal de gens sympas parfois perdus de vue, 

- puis de mettre des vrais gens qui bougent sur des profils Facebook

- d'enfin goûter au joli Champagne sec et droit de Pierre Charlot (comme quoi les réseaux sociaux peuvent vraiment l'être, sociaux !).

Non : pas le goûter sur l'accord semble t'il
intéressant avec le pata negra ... car moi j'étais plutôt sur une salade maison et très light".

- ... et enfin, et surtout, de me faire (à plusieurs reprises) féliciter pour tel ou tel article du blog (en particulier certains très récents) par des lecteurs insoupçonnés et le plus souvent hilares.

Il y eut aussi quelques remarques bien senties à propos des derniers horions échangés virtuellement ... et de développements que, parfois, j'ignorais.

C'est donc de ces "développements" qu'il va s'agir ici.


Passons rapidement sur Pierre Guigui dont j'évoquais le cas dans mon précédent billet et qui, vaille que vaille, continue ses facéties.
Fidèle à son habitude désormais bien établie, il continue de se plaindre que je l'insulte. 

Gravissime erreur ! 
Car quand je lui écris : 
"Vous n'êtes qu'un minable petit faussaire, un affabulateur et un menteur de la pire espèce. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire mon papier dans EM4 en le mettant en regard de ce que vous me faites dire dans la compilation d'inepties que vous osez publier dans EM6. Le procédé est indigne. C'était bien la peine de crier sur tous les toits que vous vouliez un débat, alors que vous n'êtes visiblement pas capable de respecter la teneur et la nature de mes écrits lorsque vous prétendez y répondre ! Pauvre type !"

 je ne suis pas dans l'insulte, mais seulement dans le diagnostic.

En effet, comment qualifier autrement celui qui m'attribue des déclarations que soit il invente de toutes pièces, soit il crée en modifiant mes écrits jusqu'à les rendre apocryphes (façon polie de dire : "falsifiés jusqu'à un point qui en devient ridicule ") ?

Bien sûr il persévère par ailleurs dans sa lutte anti Fuster - on a les causes que l'on peut - en utilisant les mêmes méthodes : 
"Monsieur Fuster pense que les bio polluent plus que les gentils conventionnels"
et autres joyeusetés du même acabit. 
Cet homme sait ce que je pense ? 
Quel talent, c'est impressionnant !
Quant à savoir ce qui lui permet de penser cela et de croire qu'il est dans le vrai : on le cherchera en vain.

Ce triste sire (non, ce n'est pas une insulte) s'en prend donc à mon immodeste personne en inventant de toutes pièces le discours contre lequel il prétend lutter (il faut lui reconnaître un certain sens pratique).
En revanche on cherchera en vain, dans son propos, un commencement de réponse à l'un quelconque des arguments que j'avance.




Mais, au tout début du salon, on me fit savoir qu'un autre plaisantin s'y était également mis.

Oui : il s'agit bien de Berthomeau qui, continuant à se prendre pour un maître à penser (alors qu'il ne fait que penser au mètre),  sévit sur un blog "où fermentent les vieilles frustrations qui ressortiront du four en haines recuites, à point1 ".
N'y allez pas voir, cela n'en vaut pas la peine.
C
ela en vaut d'autant moins la peine que je vous ais choisi les "meilleurs" morceaux !  


Quelle nouvelle démonstration de nombrilisme méprisant est il donc encore allé commettre ?
Oh, presque rien. 
La routine de l'autre "argument" que l'on m'inflige régulièrement :
"Dans l’étrange bataille que livrent certains faux-nez, comme ce vendeur de trucs et de machins qui, sur le papier glacé d’En Magnum, nous livre ses hautes analyses hautement contestables en ne signant que sous son simple petit nom sans ajouter ce qu’il fait dans la vie,  pour accréditer que laisser-faire la nature ce serait  mission impossible."
"Faux nez" ?
Allons bon ?

Dans EM4 (belle revue sur papier glacé), je signe de mon nom.
Un nom qui permet à qui n'aurait pas lu mon portrait en page 8 de la même revue de savoir ce qu'est mon parcours précis.
Pour mémoire voici tout de même un extrait du dit portrait :

"Une fois diplômé il se penche sur la microbiologie du vin, c'est l'approche scientifique et applicative qui le passionne. S'ensuivent diverses expériences à la direction technique de sociétés impliquées dans les biotechnologies du vin".
Ah ben ouais : sacré faux nez que celui qu' s'affiche d'entrée de jeu !

De plus, ce que Berthomeau qualifie de mes "hautes analyses hautement contestables", je le présente explicitement non comme des analyses mais bel et bien pour ce que c'est : des réflexions personnelles.
Ce qu'habituellement on nomme un avis.

Un avis argumenté, qui est supposé mener à discussion, voire discussion contradictoire.  
Étant entendu que, d'ordinaire, quand on conteste un avis (c'est en tous ainsi que je m'efforce de faire) on ne s'y prend ni comme Guigui (qui déforme et invente le propos contre lequel il prétend argumenter), ni comme Berthomeau qui se garde bien de dire en quoi et pourquoi les "analyses" (qui n'en sont pas) sont (ou seraient) "hautement contestables".
 

Est-on ne serait ce qu'un tantinet crédible lorsque l'on se contente de balancer, sans autre forme de procès, une pignolade de ce genre : 
"nous livre ses hautes analyses hautement contestables en ne signant que sous son simple petit nom sans ajouter ce qu’il fait dans la vie,  pour accréditer que laisser-faire la nature ce serait  mission impossible."
Pour la faire brève : je mets au défi le petit père Berthomeau de retrouver ne serait ce qu'une déclaration que j'aurais pu faire (même un soir de cuite) et dans laquelle je prétendrais que "laisser faire la nature est mission impossible".

Encore un qui n'est pas foutu d'argumenter contre ce que je dis ou écris et qui s'en prend donc à ses fantasmes.

Pour s'en convaincre on pourra relire mon papier dans EM4, et le poser en regard à ce que prétendent Berthomeau et Guigui.

J'adore ce genre de foutage de gueule.
J'adore d'autant plus que sa diatribe s'orne de quelques fantaisies.
Exemple :

"Et si le retour à l’observation messieurs les Diafoirus modernes était un concept moderne porteur d’avenir ?"

Diafoirus ?
retour à l'observation ?

Ben voyons donc !
Si nous jetons un œil aux Diafoirus père et fils, que trouvera t'on ? 
Par exemple ceci : 
"il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens et que jamais il n’a voulu comprendre les prétendues découvertes de notre siècle²"
Ceci, il me semble que l'on peut l'appliquer sans peine aux opinions défendues par nos deux compères.
Ces modernes Bouvard et Pécuchet qui regardent leurs chapeaux, le long du canal St Martin, avant de se risquer à leurs théories agricoles.

Tout particulièrement si l'on y joint la citation suivante : 
"Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes; ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique.²"
qui témoigne d'un esprit borné et hanté par la nécessité de contredire sans rien prouver.

Alors, "Diafoirus moderne" ? 
Vraiment ? 
Mais alors qui donc l'est ce Diafoirus moderne et borné qui ne prouve rien et s'arcboute sur une tradition fantasmée !?



Sur le "vendeur de poudres" (je vends en effet des poudres, mais aussi des granulés, des cristaux et des liquides (solutions ou suspensions). Mais pas de gaz), que répondre aux bassesses de P Guigui et J. Berthomeau ?

D
ans EM4, pour éviter ce reproche stupide, je choisissais de citer - à titre d'exemple (et en aucun cas de recommander) - un produit avec lequel je n'ai jamais eu d'implication directe ou indirecte de quelque nature que ce soit.
Je mets en outre quiconque au défi de trouver sur ce blog quelque référence que ce soit à un produit à la commercialisation duquel je suis associé de quelque manière (même mes billets traitant de ce que sont et font les levures sont illustrés par des bestioles dont les marques commerciales ne sont pas celles de la société qui m'emploie).
Mais s'en prendre au métier que j'exerce actuellement est un bon moyen (enfin, pas si bon que çà ...) d'éviter de répondre à ce que je dis et écris.
Ces donneurs de leçons sont consternants de vacuité !

En outre, à propos de la culture du silence, on trouvera sur internet divers articles de vulgarisation que j'ai pu écrire (commettre ?) dans un passé plus ou moins lointain, au premier rang desquels :
Les polysaccharides : leur contribution à la qualité du vin.
A. Fuster, R. F. Œ. n° 187, 2001, pp. 14-17

Améliorer la qualité et la typicité des vins à l'aide des nouveaux outils biologiques : Craft in fair Qual & T Project.
A. Fuster, S. Krieger-Weber, J. Réjalot, R.F.Œ. n° 193, 2002, pp. 28-31

Contrôle de la fermentation malolactique : une approche pratique.
A. Fuster, S. Krieger-Weber, R.F.
Œ . n° 194, 2002, pp. 14-17

Comparaison de préparations commerciales de bactéries lactiques à ensemencement direct, en vue de gérer la fermentation malolactique du Merlot.
C. Carrié, A. Fuster, R.D.
Œ. n°103, 2002, pp. 16-18

Elevage des vins rouges sur lies fines : choix de la levure fermentaire et ses conséquences sur les interactions polysaccharides pariétaux / polyphénols.
A. Fuster, S. Escot, R.D.
Œ. n°104, 2002, pp 20-22

Acidification biologique : l'équilibre des vins grâce aux levures fermentaires.
A. Fuster, R.D.Œ. n°105, 2002, pp 43-45.

Interactions Saccharomyces cerevisiæ / Œnococcus œni : les prendre en compte pour une meilleure gestion de la fermentation malolactique.
A. Fuster, S. Krieger-Weber, R.F.Œ . n°196, 2002, pp. 14-17.

Une histoire des levures œnologiques.
A. Fuster, R.F.Œ . n°201, 2003, pp. 22-23

Effect of ammonium concentration on alcoholic fermentation kinetics by wine yeasts for high sugar content.
F.R. Portugal, P. Taillandier, P. Strehaiano, A. Fuster, Food microbio. vol. 24 n°1, 2007, pp. 95-100

Effet du niveau d'azote et du moment de l'addition pour deux souches de levures en fermentation alcoolique
P. Taillandier, F.R. Portugal, P. Strehaiano, A. Fuster, Œno 2007 - Tome 1, pp 373-375

Pourtant Berthomeau se permet cette tirade ridicule : 
"Vos trucs et vos machins, vos poudres de perlin-pinpin dites-nous à quoi ça sert pour faire du vin ? Pourquoi, cette absence d’informations, d’explications, ce volonté de ne pas révéler ce qui se cache dans la boîte noire ?

Votre seule réponse c’est que ces produits sont autorisés et ne nuisent pas à la santé. Encore heureux mais ça ne répond pas à mon interrogation : pourquoi ça ici, pourquoi ça là ?"
"Pourquoi, cette absence d’informations, d’explications, ce volonté de ne pas révéler ce qui se cache dans la boîte noire " !?
Absence d'informations, d'explications ??
Ben voyons donc. 
Et la marmotte elle fait quoi ? Elle se rend à vélo à des dégustations parisiennes de vins "nature" !?  


Cela va bientôt faire 20 ans que j'écris et parle pour,  justement, informer et expliquer !
Alors m'opposer cette prétendue culture du secret, ce silence, cet évitement de l'argument, franchement ...

Ces arguments foireux, je suggère donc à mes contradicteurs de les rouler bien serrés, puis de les tailler en pointe avant de se faire du bien avec.
 
Mais, au delà de la détestable dialectique, il faut noter que la réponse à Berthomeau est dans son billet !
"Revenons à la définition :

« Le raisin  est le fruit de la vigne. C’est un aliment sain et délicieux. Son jus sucré se change naturellement en vin. »"



Ben ouais : notre ami Berthomeau va chercher ses réponses dans un manuel de CE1 qui date des années 50.

On a les références que l'on peut. 

Ou que l'on mérite.






1 histoire du belge 2 - du début à la fin (S Baurins, A Clette)

 ² Tirade de Monsieur Diafoirus ("Le malade imaginaire", Acte II, Scène 5)







Commentaires

  1. Ça m'a l'air d'être une pure merveille ! Hop dans mes favoris

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    1. je ne sais pas bien ce qui est une pure merveille ni, surtout, pourquoi mais je prends çà comme un compliment
      ;-)
      merci donc

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