De 1855 à 2017, en passant par 2001





Il y a un peu plus d'un an, j'étais au Château de ReignacSaint Loubès) à l'occasion de la présentation du millésime 2015 en primeur.
Je me suis déjà fait l'écho tant des dégustations que du repas qui s'ensuivit. Car le repas fût, lui même, l'occasion de déguster : nous nous sommes en effet livrés à ce qui semble être devenu une sorte de classique.

Mais un classique d'une redoutable efficacité !
La dégustation - à l'aveugle - de trois vins du millésime 2001 : Château Cheval Blanc, Château de Reignac (Grand Vin), et Château Latour.
Passons sur les détails pour dire que ce jour là Cheval Blanc était surclassé et que l'on devait selon moi lui préférer Reignac, qui était au mieux, ou bien Latour qui, me semblait il, n'exprimait pas encore tout son potentiel.
Ce billet fit quelques vagues, pas toujours pour de bonnes raisons et j'en ai déjà fait état sur ce blog en tâchant de répondre aux remarques faites, en particulier sur LPV.

Cette année : rebelote avec une journée primeurs centrée sur une verticale du blanc de Reignac (mais pas que). Il faut d'ailleurs que je finalise ce billet, quand bien même - quand on en vient aux blancs secs - je penche plutôt côté burgondes ou ligériens que vers chez les bituriges vivisques !

Le repas a vu le retour de l'exercice à l'aveugle ... là, au moins en ce qui me concerne, la surprise était moins forte mais le résultat pas moins intéressant : nous avions bien le Grand Vin de Reignac (toujours en 2001), accompagné - sur le même millésime - de son veux pote Cheval Blanc et, cette fois, de Mouton-Rotschild.


Cheval Blanc
était à nouveau surclassé, Reignac se buvait on ne peut mieux, mais Mouton me semblait anormalement fatigué, voire prématurément usé. A tel point que je suspectais un problème de bouchon, tout en m'amusant de prendre ce genre de précautions, d'avoir ce type de prévenances ... sans doute pour une bonne part parce que j'étais confronté à cette quille, cette étiquette. J'y reviendrai dans un futur billet.

L'exercice - Reignac (2001) contre le reste du Monde - est devenu un genre de classique qui fut initié en 2009 avec cette dégustation à l'aveugle que toute personne qui s'intéresse un tant soit peu au vin et qui rode sur les réseaux sociaux a vue au moins une fois.
Pour la faire courte : placé parmi une sélection des crus bordelais les plus réputés / les mieux classés et le tout dégusté à l'aveugle : Reignac est sorti second.
Ramené à la valeur d'achat des différents flacons, çà piquait un peu ...





Ça piquait tellement que depuis l'exercice est régulièrement reproduit - toujours sur 2001, c'est à la fois son intérêt (prendre du recul) et sa limite (2001 et nul autre) - avec des résultats probants.
On objectera que ce n'est que sur 2001, et que cette année là, sans être une haridelle, Cheval Blanc n'est pas un pur sang au mieux de sa forme : si l'on en croit le Grand Bob, Cheval (2001) est à 93 (tout comme Angelus ou Vieux Château Certan) alors que Petrus est a 95+, 
Pavie à 96, et Ausone à 98 (ainsi que Le Pin).
Il n'en reste pas moins que, au top ou pas, et même si ce n'est "que" 2001, çà reste Cheval Blanc.
Ça peut faire désordre.

Çà a même sérieusement piqué en 2014, quand jouant avec la campagne de France Info, Yves Vatelot (le propriétaire du Château de Reignac) s'offrait quelques pages dans Le Figaro avec l'accroche suivante :


« Reignac, 1er grand cru classé »

... certes avec un astérisque menant à :

« si c’était vrai peu se l’offriraient »


Il s'en est suivi un procès dans lequel les parties civiles sont - excusez du peu - : le Conseil des vins de Saint-Emilion,  l’Union des grands crus classés de Graves et le Conseil des grands crus classés de 1855.

In fine, le Château de Reignac est condamné pour : "
pour pratiques commerciales trompeuses et publicité comparative illicite". A ce titre, il écope (sous réserve d'appel et déduction faite des divers sursis) de 10 000 € d'amende, et 4 000 € de dommages et intérêts pour chaque partie civile.
Divers media, dont Vitisphère, s'en sont fait l'écho.


Nombre de commentaires ont été faits.
Bon nombre d'entre eux portent - je résume - non pas sur le fonds de l'affaire et les attendus du jugement mais sont plutôt en mode : "la vérité est dans la bouteille / le verre", "on devrait supprimer les classements" ou bien encore : "la mesquinerie de ces petites vengeances". Avec, en bonus, l'inévitable comparaison avec le parangon de vertu terroiriste que serait le classement bourguignon.
Nota :
au delà des commentaires portant sur le jugement et ses motivations, on peut aussi s'amuser à comparer le coût d'une - ou plusieurs - page(s) de pub dans Le Figaro (au besoin en appliquant à la proposition tarifaire une négo commerciale de 50 % qui ne doit pas être totalement déconnante) au montant de l'amende.

S'il n'est jamais agréable d'être condamné, en particulier lorsqu'on est persuadé d'être dans le vrai et dans son bon droit, pour autant et au vu de la publicité qui en est faite, certaines condamnations - pour désagréables qu'elles soient - doivent pouvoir aussi être considérées - sur un plan strictement comptable - comme de bonnes affaires.


Foin de tout ceci : qu'en est il du classement de 1855 ?

Établi à la demande de Napoléon III pour l'exposition universelle, le classement de 1855 est un classement de courtiers. 
Un classement de courtiers, de marchands de vins qui semble juger du vin au travers du prisme de sa valeur financière, et ce à l'exclusion de tout autre paramètre ... mais sans doute est ce aussi un classement politique (c'est en tous cas l'une des raisons que l'on peut donner à l'absence du Château Meyney parmi les élus de 1855).
On peut bien sur concevoir que la valeur marchande d'un produit est proportionnée à sa qualité intrinsèque, et que les premiers crus, s'ils sont premiers par le prix, le sont aussi par la constance et primauté de leur qualité.
Sans doute n'est ce pas aussi simple que cela. Et le serait ce qu'il resterait à établir quelque chose qui ressemblerait à un barème qualitatif et objectif.
Un barème qui soit autre chose qu'un cours de bourse ou une application pure et dure de la loi de l'offre et la demande ?

Il y eut une sorte barème permettant de relier crus et prix de vente ! Et il est antérieur au classement de 1855.
1855 n'est en effet qu'une sorte d'officialisation de la règle datant du début du XVIIIème siècle : un 1er cru vaut deux fois plus cher qu'un 2nd, trois fois plus cher qu'un 3ème, quatre fois plus qu'un 4ème et cinq fois plus qu'un cinquième.
Le marché dicte le classement en fixant les prix.
Les prix sont ils proportionnés à la qualité ?
La qualité est elle constante ?
Ces questions méritent probablement d'être posées.

Le premier à tenter d'y répondre, et à le faire à l'écrit, est sans doute André Jullien dans sa "
Topographie de tous les vignobles connus, précédée d'une notice topographique sur les vignobles de l'antiquité et suivie d'une classification générale des vins".
Dans cet In-8° paru en 1816 il se risque à classer les vins de tous les vignobles mondiaux selon un classement qui va de la première à la 5ème catégorie. On trouve le classement des vins rouges de Bordeaux à partir de la page 293.
A ce sujet, je me contente d'indiquer que, si l'on en croit Jullien, pour les rouges bordelais on dénombre quatre vins de première classe :

"Les meilleurs vins du bordelais proviennent des clos dits de Lafitte, de Latour, du Château-Margaux et du Haut-Brion",
qui sont suivis de sept de deuxième classe :
"Dans le bordelais, les clos Rozan, Gorse, Léoville, Larose, Mouton, Pichon-Longueville et Calon, département de la Gironde".
Bien plus loin (page 303) on trouve mention des vins de cinquième classe :
"Tous les vins inférieurs à ceux des crus que j'ai mentionnés dans les précédents classes entrent dans celle-ci; mais ils sont en si grand nombre, et de qualités si variées que pour mieux reconnoître ceux qui méritent quelque préférence, je crois devoir en former deux sections, dont la première comprendra les vins d'ordinaire de seconde qualité, la seconde, ceux de troisième qualité et les vins communs.
Première section.
Les vins d'ordinaire de seconde qualité sont ceux que le plus grand nombre des consommateurs aisés emploient pour leur consommation journalière, bien choisis et conservés avec soin, ils n'acquièrent ni la finesse ni le bouquet des précédents, mais ils ont un goût agréable, et servent encore quelquefois de vins d'entremets chez les personnes qui en boivent de communs à leur ordinaire : la plupart portent bien l'eau."

S'ensuit une impressionnante liste de régions et de crus d'où sont issus ces vins de cinquième classe et seconde qualité, dont ceux du bordelais :



Au delà de sa référence à Saint-Loubès, deux remarques à propos de Jullien :
- il peut-être plus technique, puisqu'il est aussi l'auteur du "
Manuel du sommelier, ou Instruction pratique sur la manière de soigner les vins". In-12 paru en 1813, mais que l'on trouve assez facilement dans des éditions plus récentes, au sein de ce que l'on nomme aujourd'hui "l'encyclopédie Roret".
- il me permet de contredire les opinions de tel ou tel croisées sur les réseaux sociaux - ou plus récemment lors de la passionnante journée technique du 57ème Congrès des Oenologues de France à Cognac -, opinions qui voudraient que la description de la qualité aromatique des vins et de ses composantes est une donnée récente qui fut longtemps ignorée. J'y reviendrai tôt ou tard mais me contente, pour le moment, de citer Jullien lorsqu'il parle des vins du Médoc :

"La sève particulière des vins des premiers crus du Médoc a quelque chose de l'odeur que répand en brûlant la meilleure cire à cacheter, et leur bouquet participe de l'odeur de la violette".

Sur le classement, d'autres auteurs emboîtent le pas à Jullien et l'on doit pouvoir considérer que, de l'un à l'autre, il y a plus des nuances que de réelles différences. A ceci près que certains descendent jusqu'aux "vins bourgeois" ou même "vins paysans" et, surtout, leur trouvent de l'intérêt.
A tel point que Jullien lui même, dans la réédition de son ouvrage faite en 1848, en vient à ajouter à propos de ces crus roturiers :

"Ils acquièrent souvent, en vieillissant, assez de qualité pour qu'il soit très difficile de les distinguer de ceux des cinquièmes crus".

De là à dire qu'à force de travail, à force de compréhension de son terroir et de la façon de le faire valoir, des secteurs moins prestigieux peuvent accéder à l'excellence il y a un pas facile à franchir.
On peut donc se hisser au niveau des meilleurs, et ce sans même que les meilleurs ait déchu.
Pour autant cela suffit il à devenir l'un d'eux ?
Combien de fois, combien de temps, sur combien de millésimes faut il remettre son métier sur l'ouvrage et, ce faisant, montrer son excellence pour établir sans contestation possible que l'on est digne d'entrer (et rester) en ce saint des saints ?
Comment cette hiérarchie s'est elle construite ?
Sur quoi se fonde t elle ?
Comment prendre en compte la constance, la répétition et comment établi la force de la preuve ?

Il y a la reconnaissance du marché.
Il y a aussi l'antériorité.
Dès 1846 tout ceci commence à être gravé dans le marbre ; c'est en effet en 1846 que Cocks publie son "Bordeaux : its Wines and the Claret Country".
Notons que C. Cocks reste, lui aussi, dans une logique purement marchande :

"le prix m'étant apparu comme la meilleure mesure de la qualité qui est supposée exister dans chaque vin".

Pour certains commentateurs de 2017 cette logique reste très actuelle. J'en veux pour exemple, sinon pour preuve, la récente sortie de Michel Bettane dans le n°8 d'En Magnum :

"Seul le marché, qui associe tous les cas de figure possibles de production et de commercialisation, dans la plus grande diversité possible de goûts et d’opinions, devrait servir de base honorable à une hiérarchie entre les crus bordelais et donc  à une hiérarchie dans leurs prix de vente."

A cette logique marchande, cette primauté du marché qui prévalait et prévaut peut être encore à Bordeaux, à cette valeur de la marque commerciale qui pourrait sembler ignorer le terroir, certains pensent pouvoir opposer une approche dite bourguignonne qui, elle, mettrait le terroir au premier plan.
Quelle que soit la marque.

Rien ne me semble moins sûr !Boire bourguignon, est-ce réellement la garantie de boire d'authentiques vins de terroir respectant le sens, l'esprit, l'essence du classement d'origine ?
On me permettra d'en douter ou, au moins, de m'interroger.

En effet : au delà de ce qu'il faut bien qualifier de persistance d'une marque commerciale :
- que subsiste-t'il, par exemple, du Clos Vougeot originel dans les Clos Vougeot d'aujourd'hui ?
- qui peut raisonnablement croire qu'après avoir été morcelé en quatre-vingt entités différentes, le Clos Vougeot existe encore tel qu'il donna des vins exprimant ce terroir comme il le fit du temps des moins cisterciens ?


Photo (c) JL Bernuy (www.beaune-tourisme.fr)
Photo JL Bernuy - www.beaune-tourisme.fr

Au delà du talent respectif de chaque vigneron, de la surface qu'il possède et de sa capacité à exprimer ce terroir, il faut bien reconnaître que chaque parcelle du Clos diffère de sa voisine. Par exemple du fait de sa position sur la pente (pente faible, mais pente tout de même), et que ce seul paramètre change considérablement la donne, en particulier quand on le croise avec la climatologie de tel ou tel millésime. 

Jouons un peu avec cette redistribution des cartes au regard de ce qui était à l'origine ("le bon vieux temps" et tout ce genre de choses).
Alors que - au moins pour le Clos Vougeot - la Bourgogne fractionne, Bordeaux - et ses Grands Crus Classés - regroupe, grossit, s'étend !
Quand la Bourgogne classe le terroir, Bordeaux classerait la marque ?
Est ce si simple ?!
Peut-être pas !
Car on peut raisonnablement penser que si les "premiers premiers" ont été classés par leur marque, c'est que les terroirs d'où provenaient les raisins et les vins ont permis à la marque de s'affirmer durablement.
Il importe en outre de rappeler que si la Bourgogne a fait le choix de l'individualisation extrême des terroirs en jouant sur un cépage rouge et un cépage blanc, le choix de Bordeaux est radicalement différent : on associe - on assemble ! - divers cépages et divers terroirs.
On est dans une logique de complémentarité. Pas dans l'expression univoque d'un terroir unique.
D'ailleurs l'une des premières leçons du bébé œnologue bordelais s'essayant à l'assemblage est que le meilleur résultat ne provient pas nécessairement de l'association des cuves que l'on goûte le mieux, mais plutôt de celles qui sont le plus complémentaires !

Il n'en reste pas moins que force est de constater que l'Histoire de certains de ces crus classés très bordelais fait référence à leurs terroirs, et pas seulement à un savoir faire technique et/ou commercial.

Mouton naît au début du XVIIIème, lorsque de Brane achète une partie de Lafitte aux Ségur ! Il crée alors Brane Mouton qui, parmi les premiers, se lancera dans l'implantation du Cabernet sauvignon. Ensuite, dans les années 1860, si l'on en croit Jules Guyot (voir lien ci dessous) le Cabernet sauvignon est devenu la norme des grands du Médoc. De l'influence des crus classés ...

Au début du XIXème et s
ur l'autre rive, c'est Cheval Blanc qui naît, lui, de la scission de Figeac et de la vente d'une partie de ses meilleurs terroirs !
Aujourd'hui la situation semble inverse : les grands s'étendent en rachetant.
Lors de mes années de conseil en Médoc, j'ai ainsi vu deux Pauillac (Iris du Gayon et Saint Mambert) se fondre dans plus gros et mieux classé qu'eux.
Emblématique de cette appellation, c'est le cas du Château Latour. Au cœur de l'ensemble se trouve "l'enclos". "L'enclos", c'est un peu plus de la moitié de la surface, et c'est l'origine du Grand Vin.
On glose souvent sur la croissance de ce grand là. Or il y a quelques années, dégustant le dernier millésime de Latour / les Forts de Latour / Le Pauillac de Latour avec Hélène Genin (qui est au manettes techniques), j'abordais la question de l'augmentation des surfaces et de la production du Grand Vin. La réponse fut claire et simple : si la surface totale du Château Latour s'est accrue, la surface dédiée à la production du Grand Vin est, elle, restée la même.
Même, surtout, pour faire des effets de manche : ne confondons pas le sommet de la pyramide (le Grand Vin de Latour) avec l'ensemble de l'édifice (la production totale du Château Latour). Ne faisons pas semblant de croire que la marque ombrelle est identique à ce qui l'a fondée.

Pour autant depuis leur création jusqu'au classement puis à l'époque actuelle, les propriétés ont évolué. Et cette évolution continuera !

Par exemple avec les modes de culture et de vinification.
A ce propos, on lira avec intérêt le mémoire de Jules Guyot consacré aux vignobles de France.
A peine postérieur au classement de 1855, l'un de ses volumes est consacré aux vignobles du Sud-Ouest (dont Bordeaux ... mais pas le Libournais qui est associé aux vignobles du Centre !), il s'inspire de ce que font les meilleurs châteaux et vignerons.
Jules Guyot y étudie les pratiques des uns et des autres, relève les manquements et les succès et en vient à essayer de rationaliser et organiser tout cela. Le terroir c'est bien, encore faut-il lui laisser une chance de s'exprimer !
(Nota : si Jules Guyot amène un renouveau viticole, c'est Louis Pasteur qui prend en charge la compréhension de la fermentation alcoolique et des maladies du vin).

Mieux connues dans leur application et leurs conséquences les façons culturales sont adaptées tant aux millésimes qu'au couple cépage / terroir.
Les beaux et bons terroirs, déjà identifiés, sont répertoriés et parfois expliqués.
Pour faire simple, ainsi qu'on le dit en Médoc : "ils voient la rivière". L'expression n'est sans doute pas suffisante, mais elle a le mérite d'être claire et aisément applicable par qui se promène dans les vignes de la presqu’île !

Les modes de faire valoir évoluent. Pour partie du fait de l'avancée des savoirs et suite aux observations de commentateurs avisés tels que Guyot, pour le reste par nécessité (en particulier après la crise phylloxérique !).
Aujourd'hui, cette évolution semble vouloir aller vers le bio ou la biodynamie.
Faut il aussi s'en plaindre ?
(ouais : sur la biod on doit pouvoir discuter).


Il y a quelques semaines je devais organiser une verticale du Grand Vin de Reignac sur quelques millésimes.
Elle n'a pas pu se faire faute de participants.
Peut-être va t il falloir y songer à nouveau, en étant plus persuasif.
Gageons que l'actualité facilitera les choses.

Commentaires

  1. Bravo pour cette analyse complète et mesurée. Ce billet sera une référence en la matière.
    François Mauss (GJE)

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    1. Merci
      Merci, mais j'essaie d'amener un éclairage. Quelques éléments qui pourront peut être faire réfléchir qui en a l'envie. Quelques nuances, e genre de choses.
      Merci donc pour ce commentaire ... même si je crains que la voie choisie ne soit pas la plus a meme de rendre visible et donc, au final, de "faire référence" (toujours cette vieille histoire des gros bataillons).

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  2. En fait, tout le combat mené pendant 20 ans par le GJE avec ses dégustations à l'aveugle par un collège de belles pointures de tous horizons, tout ce combat avait deux buts majeurs :
    - réduire le rôle de l'étiquette dans l'appréciation d'un vin
    - permettre à des moins connus de se confronter, niveau des jus seulement, aux références de leur AOC ou région ou millésime.

    C'est un combat qu'il va falloir réactiver : on s'en occupe, tant il est vrai aussi que les jeunes générations sont moins sujettes, comme la mienne (70 ans) à se mettre à genoux devant des noms qui ne respectent pas toujours leur obligation de rester à la hauteur.

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    1. J'en suis, François. Depuis 2010, il y a quelques millésimes qui méritent que nous montrions le talent de certains viticulteurs.

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