Bakán, Bach, mais sans bacchanale.





Le vrai gros avantage des réunions pédagogiques en DNO, au moins au Centre d’œnologie de Toulouse, c'est que parfois tu en reviens avec du travail personnel.
Pour ce qui me concerne c'est pour l'essentiel un joli projet français / anglais (ouais : même pas peur d'afficher mon awkward english) ... mais aussi (mais surtout ?) deux quilles de blanc venues d'ailleurs.
Un Croate et un Italien.

La refonte de mes présentations, base de mes interventions, attendra.
Pas les vins.
Surtout pas l'italien qui a été sacrifié dès le lendemain.


Enfin, après le combo de five o'clock : pain d'épices / thé / feu de cheminée.

C'est bien aussi.
Mais ce n'est pas l'effet DNO, seulement l'effet hiver.



C'est important les accords avec le vin.
Pas que rationnel, mais important.

L'italien ?
Bakán (2015) de Torri Cantine.
Bakán
? donc Bach.
Jean-Séb, et sa Messe en Si.
Pas super italien, je te l'accorde.



Mais c'est très beau Bach, œuvre d'une étendue immense mais toujours très belle. Costaud le gars.
Vivaldi aussi note bien. Et Purcell.
Mais là, Bach.
Car el
le est très belle la Messe en Si de Jean Séb, le type qui arrive à te faire croire que l'allemand est une langue mélodieuse.
Un genre d'exploit.
(Pour les cantates de Bach (mais pas que) on pourra lire ce vieux billet commis un soir de jour racine).

Puis si on en croit JE Gardiner dans sa somme "Musique au château du soleil - Un portrait de Jean-Sébastien Bach", notre ami Bach aimait bien picoler.
Et selon Didier Charton, vu le nombre d'enfants qu'a eus Jean-Seb, côté vibrato il assurait comme un (demi) Dieu.

Bref Bach c'est bien et Bakán aussi c'est bien.
Le cépage de
Bakán ?
Le Passerina !
Jamais entendu parler avant ce vin là.
Dommage car c'est joli. Au moins dans ce vin.
Nez de fruit de la passion, puis agréables notes d'agrumes (pomelo / citrus). Fleurs blancs et fruits à pépins.
Ça s'ouvre au fil du temps et se complexifie par la même occasion.
Bouche d'un beau volume, agréable fraîcheur avec une structure acide présente sans être stridente. Finale sur des amers marqués, genre écorce de pamplemousse, qui prolongent le vin sans en atténuer le plaisir.
Bien fait, plaisant, équilibré : jolie quille.
Ceux pour lesquels çà compte noteront qu'en plus d'être italien et de bien passer sur la messe en si, c'est bio.
Cherchez pas : y a pas de contre-pèterie, c'est seulement que c'est ainSi que çà c'est passé.





A propos de trucs qui se sont passés, et de belles découvertes vineuses : quelques jours avant, lors d'une autre jolie soirée,  je découvrais Les Creisses (2011) de Philippe Chesnelong.

Pour l'essentiel Syrah / Grenache (y a aussi un poil de Cabsauv) c'est mûr sans être chaud.
Beau fruit noir / fruit mûr.

Attaque franche, jolie matière aux tanins présents mais ronds. Agréable toucher de buche, aromatique sur les fruits noirs compotés, longue finale friande.
Très bel équilibre, une jolie quille de plaisir, du genre qui gagnera encore à être attendue (si on arrive à attendre).









Commentaires

  1. "Ceux pur lesquels à compte noteront qu'en pus d'être italien et de bien passer sur la messe en si, c'est bio."
    c'est la fin de la bouteille, là ?

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    Réponses
    1. Plutôt la fin de mon clavier (de merde)
      Asus ...
      Penser à en parler au Père Noel, ce sera plus efficace que d'en parler au SAV

      (je corrige. Merci°

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