Honnêtement, je ne garde pas un souvenir très précis de ce moment.
Si ce n'est que ce devait être lors de la semaine des primeurs, que c'était à "la Table de Catusseau", et que le repas avait commencé par une bouteille de Bollinger (j'en avais probablement fait une photo, mais je ne l'ai pas conservée).
Je ne me souviens pas de beaucoup plus, sauf que j'avais été invité par Nicolas de Rouyn qui avait une proposition à me faire : écrire un papier dans le numéro 4 de "En Magnum". Le numéro vert.
Forcément, j'avais accepté avec enthousiasme.
D'autant que la consigne était simple et ne comportait que deux volets :
- mettre le pied dans la porte dans un numéro qui s'annonçait comme un dithyrambe du bio et de la biodynamie,
- conserver le titre utilisé dans un de mes billets de blog : "le cosmique de répétition".
Pour le reste j'avais carte blanche.
Ou verte ?
Donc : "le cosmique de répétition".
Nicolas fait partie de mes belles rencontres dûes aux réseaux sociaux, et qui n'auraient peut-être pas eues lieu sans eux.
Et c'eût été dommage.
Car ce n'est pas si fréquent de rencontrer quelqu'un qui soit cultivé, urbain, drôle et qui sache écrire.
Qui aime le vin aussi.
Entre autres qualités.
Et, forcément, qui me fasse confiance en se marrant devant mes titres et mes lignes.
Me fasse confiance au point de me proposer de les publier.
Ce premier article dans EM4 a eu des suites diverses (en particulier un prétendu "droit de réponse" totalement hors-sol et parfaitement malhonnête commis par un Pierre Guigui qui, depuis, me poursuit de ses assiduités), dont les papiers qui lui ont succédé :
- EM 12 : "La farce cachée des pesticides",
- EM 20 : "Le commissaire dans la truffière" (ce titre n'est pas de moi, mais de Pierre Magnan),
- EM 24 : "Le crépuscule des lieux",
- EM 25 : "Le droit du sol",
- EM 28 : "En vert et contre tout",
- EM 29 : "Les logos et les gogos".
Donc voilà : merci pour tout çà Nicolas.
Merci de m'avoir permis cette collaboration, de m'avoir témoigné cette confiance, de t'être marré devant mes couillonnades.
Merci aussi, surtout, de ces demandes inattendues autant que stimulantes : à l'origine de "En vert et contre tout", il y a cette commande d'un papier causant glyphosate.
Il fallait être joueurs !
Merci aussi de ces bouteilles qui ont évidemment accompagné quelques charmants repas.
Charmants repas, épatants dirait Nicolas, tout particulièrement à Saillans et à Montreuil.
Pourquoi tout ce qui précède ?
Parce que Nicolas a annoncé (dans En Magnum et sur son blog) qu'au terme de cette année il raccrochait les gants :
Vraiment.
Et peut-être allons nous enfin arriver à nous croiser à Port-Louis ?
(si ce n'est à Bordeaux, Toulouse, Paris, ou en tout autre lieu que le hasard choisira pour nous).
Merci à toi, cher ami
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