"pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville"


Tiens, le Figaro vin sort un papier intitulé :

"Quelles sont les vraies différences entre vin bio, biodynamique et nature ?"

Ca fait vraiment extrêmement envie !

Mais çà commence extrêmement mal.
Car je ne comprends pas l'intérêt que peut avoir, pour le lecteur, l'introduction se penchant sur le cas du "
cousin qui n’en démord pas, et vous soutient, bille en tête, que «si si, c’est bien un vin nature, regarde c’est marqué, c’est bio !».".
Ca ne sert à rien !
A rien, si ce n'est à augmenter ses revenus quand on est pigiste. Car çà ajoute plein de caractères qui permettent de faire du remplissage verbeux alors que l'on n'a rien d'utile à dire, mais que la facture de chauffage va tomber à la fin du mois alors qu'il caille salement, dans le duplex.

D'autant que dans la foulée on n'échappe pas aux figures imposées du prosélytisme outrancier :
"Si tous trois [bio, nature et biodynamie] ont pour dénominateur commun le rejet du conventionnel, donc de la chimie et de l'industrie, et que les vins nature, comme ceux cultivés en biodynamie, sont nécessairement bios, la réciproque n'est pas vraie, car un vin bio n'est pas forcément nature, ni cultivé en biodynamie. Aussi, pour entrer sur la terre des vins vivants, il convient d'entrer par la porte de la viticulture biologique."
Parce que, bien sur, si l'on n'est pas dans un de ces cas de figure c'est que l'on est forcément un fervent adepte de la chimie et de l'industrie.
Le Mal absolu.
Je continue à trouver étonnant (et franchement casse couilles) que les papiers prétendant parler de nature / bio / biodynamie et, ici, nous expliquer en quoi et pourquoi ils diffèrent entre eux commencent nécessairement par une charge contre la chimie mortifère qui, à les en croire, est forcément la seule option alternative.
Tout comme est parfaitement casse couilles ce non sens absolu des "vins vivants".
"Aussi, pour entrer sur la terre des vins vivants, il convient d'entrer par la porte de la viticulture biologique."
Vraiment ?
Retour aux fondamentaux : qu'est-ce qui définit la vie ?
Deux fonctions : se nourrir et se reproduire.
Ce qui réunit ces deux fonctions est vivant. Le reste ne l'est pas.
Ergo
: le vin n'est pas vivant.
Et croyez bien que, en particulier lorsque je regarde ma cave à vin, je regrette vivement qu'il en soit ainsi (surtout du côté des premiers crus bourguignons dont j'aimerais beaucoup qu'ils se reproduisent en captivité !).
Et que l'on ne m'objecte pas que ce "vivant" veut dire "qui n'est pas figé" car, d'une part, les mots ont un sens (et ceci n'est pas le sens de "vivant") et d'autre part parce qu'aucun vin n'est figé. Quel que soit le label qu'il revendique.
"vin vivant" est une fumisterie de la plus belle eau.
Je trouve éminemment regrettable qu'elle apparaisse dès le début d'un papier qui se veut informatif.

La suite est forcément - et malheureusement - à l'unisson.

"La viticulture biologique : un respect du sol et des feuilles qui améliore la qualité du vin"

On va pas s'emmerder à prendre des précautions, passons d'emblée en mode affirmatif.
Notons que le "respect des feuilles" est une intéressante nouveauté dans l'odieuse musique de fond qui nous est habituellement infligée.
Le respect des feuilles et la qualité des vins, nous en reparlerons lorsque viendra l'heure du mildiou et des sols gorgés d'eau.

"Pour comprendre la viticulture biologique, il s'agit en premier lieu de connaître ce dont elle se distingue : la viticulture conventionnelle. Bien qu'il s'agisse là de réglementations strictes et de cahiers des charges en apparence abscons, la frontière qui sépare les deux territoires s'esquisse clairement le long des produits chimiques de synthèses."
Nous sommes au moins d'accord là desssus.
Comme quoi rien n'est impossible ! car ainsi que je l'écrivais dans "Le cosmique de répétition", mon papier pour "En Magnum #4" :
"Pourtant, si l'on prend son parti de l'axiome, pour ne pas dire du dogme, de départ : "que du naturel, pas de synthèse", le bio me semble reposer sur une démarche compréhensible, argumentée et, pour tout dire, techniquement et scientifiquement fondée. S'il me semble qu'il y a une logique dans le bio quand il est logique, il en va autrement quand il est dynamique."

Ceci dit au delà du fait que les cahiers des charges n'ont rien d'abscons. Ils sont au contraire extrêmement précis, avec des listes positives (= ce qui est autorisé) renforcées par l'identification de pratiques (produits ou méthodes) très explicitement interdites.
Si ces cahiers des charges sont abscons, alors je suis la Reine d'Angleterre.

Le reste est à l'unisson et témoigne d'une désolante incompréhension des mécanismes en cause :
"Il faut ainsi exclure les fongicides, les herbicides et les insecticides produits par l'industrie agrochimique. Pour prévenir la vigne du mildiou et autres maladies, les vignerons en agriculture biologique ne recourent qu'au cuivre et au soufre, utilisés comme produits de contacts, et donc lessivables. Aussi, ils ne pénètrent ni les sols ni les plantes, très affectés par les traitements industriels."
Parce que l'industrie agrochimique, cette hydre maléfique, ne produit pas de fongicides à base de cuivre ? c'est çà le truc ?
mais d'où sort la bouillie bordelaise ? de gisements naturels exploités en commerce équitable ?
Si j'en crois cet article d'"Usine nouvelle", il semblerait que non ...
Grosse blague !
Grosse blague mais rien à côté de la suivante :
"ne recourent qu'au cuivre et au soufre, utilisés comme produits de contacts, et donc lessivables. Aussi, ils ne pénètrent ni les sols ni les plantes, très affectés par les traitements industriels"
Ben ouais.
C'est évident : une fois qu'il a été lessivé, le cuivre - qui est effectivement un produit de contact - disparait par le tuyau d'évacuation des eaux usées. En aucun cas on ne le retrouve dans les sols d'où il n'a donc aucune phytotoxicité.
Depuis le temps çà se saurait.
Sauf peut-être au Figaro vins ?

Mais bien sur que les produits de contact on les retrouve dans les sols !
Comment peut-on écrire autre chose ?
Quant à l'impact des produits de contact sur les sols, on doit pouvoir en causer. Que ce soit par l'accumulation des dits produits ou par les effets des passages répétés des tracteurs afin de les épandre.
Ce dogmatisme à courte vue et étroites oeillères est épuisant et consternant.
Pour promouvoir le bio, il n'y a donc rien de plus pertinent à dire que ces niaiseries ?

Alors forcément, quand vient ce qui s'annonce comme le morceau de bravoure, je suis chaud comme une baraque à frites !

"La biodynamie : un ensemble de pratiques qui inscrit la vigne au cœur de son environnement"

Ainsi qu'on pouvait l'espérer, dès l'entame, çà tape super fort dans les fondamentaux :

"C’est au fondateur de l’anthroposophie, Rudolf Steiner, que l’on doit aujourd’hui les sempiternels débats sur la biodynamie, démarche viticole qui consiste très simplement à penser la vigne dans l’ensemble de son environnement – du sol jusqu’au ciel, en purifiant la terre et en observant les astres  – mais qui fait l’objet de critiques."
Ce qui appelle toutes sortes de commentaires dont, attention spoiler, je crains qu'ils ne soient désagréables :
- l'agriculture autre que bio / nature / biodynamique est décrite au travers des aspects les plus sombres de ses pratiques alors que la biodynamie est abordée par sa vision philosophique. L'inégalité de traitement et l'absurdité de la comparaison ne devraient échapper à personne.
- puisque, ainsi que la journaliste l'écrit, c'est si simple alors je veux bien qu'on m'explique ce que c'est, concrêtement, que : "
penser la vigne dans l’ensemble de son environnement". Exemple : décapiter une chèvre et ôter son cerveau pour le remplacer par de l'écorce de chène (préparation biodynamique P505) c'est celà, "penser la vigne dans son environnement" ?
-
observer les astres c'est super cool. Faut juste bien se caler selon que l'on se trouve dans l'hémisphère nord ou sud.
- quant à purifier la terre, c'est un programme enthousiasmant dont j'aimerais tant savoir quand et comment il se met en place que de quelle manière il est évalué, voire validé.
A moins que tout ceci ne soit que de l'enfumage de bas étage ?

Aussi, au risque de sombrer dans les critiques finement évoquées à la fin de ce passage, me risquerais-je à citer Bazile dans l'Acte II scène 8 du Barbier de Séville de
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1775) :
"Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien: et nous avons ici des gens d'une adresse!..."


Bref :

"Les détracteurs de la biodynamie mettent en avant un prétendu manque de pragmatisme dans la pratique de cette dernière, ainsi que son aspect ésotérique."
Sans déconner ?
C'est incroyable ...
Et ce n'en déplaise à : "François Despagne, scientifique de formation et agronome de confession" dont j'avoue que la description me laisse perplexe (mais dont les vins me plaisent et sans doute est-ce l'essentiel. Toutefois ce n'est pas, ici, de vins mais bien de presse qu'il s'agit).
Je suis oenologue et non pas journaliste et ne fais donc pas profession des mots. Il n'en reste pas moins que je crois fermement que les mots ont un sens et que ce sens doit être respecté. En particulier quand on en fait profession, ce qui est le cas des journalistes.
J'en viens à Camus qui, trop souvent, est mal cité. En effet, dans "l'Homme Révolté" il a écrit :
«[Il faut] s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel.» (et non pas : "Mal nommer les choses c’est ajouter encore au désordre du monde"). Or il me semble qu'ici c'est bien de ce désordre là qu'il s'agit !
En effet : on n'est pas "scientifique de formation", même si on a suivi des études scientifiques ! on est "scientifique" par son activité consacrée à la Science.
En outre, je ne comprends absolument pas ce que pourrait bien être un "agronome de confession". Nota : au XVIIIème siécle l'Abbé Rozier était Abbé et agronome. Mais je ne crois pas que qu'il s'agisse de celà ...

Ceci dit :
"Aujourd’hui, le domaine, en passe d'être certifié Biodyvin, est intégralement travaillé en interaction avec le cosmos, terme dont il convient de rappeler qu’il vient du latin et qu’il veut dire «monde» au sens philosophique du concept."
Oui, enfin ... je veux bien qu'on me rappelle des tas de choses et je ne voudrais surtout pas me rendre désagréable (car ce n'est pas dans mes habitudes, en particulier sur ce blog), mais que je sache,
κόσμος c'est du grec.
Pas du latin.

En outre, "au sens philosophique du concept", "cosmos" ce n'est pas le monde. "Cosmos", c'est l'organisation harmonieuse et parfaite du monde, par opposition au chaos :



Mais rien n'empêche qui que ce soit de travailler en interaction avec le cosmos.
Zéro problème.


(c) Peyo. "Le cosmoschtroumpf"


Mais, au fait, qu'est ce que cela veut dire ?
Ah, ok :

"Autrement dit, travailler en interaction avec le cosmos, ce n’est rien d’autre que comprendre la vigne au sein du Tout dans lequel elle s’inscrit."
Dit comme çà c'est infiniment plus clair, et je m'en veux terriblement d'avoir questionné de telles évidences.
En réalité, la biodynamie, c’est surtout un plus. Ça ne prétend se substituer à rien. C’est avant tout du bon sens paysan. Ce sont des traitements naturels que nos ancêtres utilisaient avant nous, à l’ère pré-industrielle»"
C'est faux.
Les préparations biodynamiques sont pensées par Rudolf Steiner (donc au début du XXème siècle) et on ne trouve aucune trace antérieure de leur utilisation agronomique.
Bizarrement les préparations biodynamiques ne sont jamais décrites par la presse grand public qui fait ses choux gras des agriculteurs conventionnels qui inondent leurs champs de glyphosate, et servent de repoussoir à la philosophie des biodynamistes.
L'inégalité de traitement ne devrait échapper à personne.
Ce que, là aussi, j'évoquais dans"En Magnum #4" :
"Je crois qu'en la matière il convient de juger sur l'opérationnel et non sur les déclarations d'intention. Si le bio est fondé sur l'utilisation de produits naturels et l'exclusion de principe de tout produit de synthèse, quelles sont les manifestations concrêtes des interventions biodynamiques et quels produits sont utilisés au quotidien ?"

Les préparations biodynamiques ?
Il s'agit par exemple de mésentère de vache (P506), de corne de bovin (P500 et P501), de vessie de cerf (P502) ou (c'est ma préférée) de crâne de chèvre (P505) agrémentées de telle ou telle composante végétale.
Tout çà vous a un réjouissant petit côté médiéval :


(c) Demeter Suisse

Peut-être que c'est trop gore pour prétendre être, au yeux des lecteurs du Figaro vins, une alternative crédible au glyphosate ?

Ensuite, inévitablement, on n'échappe pas à la Lune :

"De même que la lune aimante les océans et dicte le va-et-vient des marées, de même que ses phases influencent notre sommeil, le calendrier lunaire affecte la vigne."

"De même que" ?!
Sophisme !
Quel rapport y a t'il entre l'effet des forces de gravitation de la Terre et de la Lune (rien à voir avec un aimant !) et une quelconque influence sur notre sommeil ?

Et ce même si :

"Quand on sait que le vignoble de la Romanée-Conti, domaine dont les vins sont les plus cotés au monde, est conduit en biodynamie depuis 2007, on ose imaginer que l'empirisme des vignerons a peut-être plus de vertu que l'abstraction des scientifiques."
La Romanée était réputée avant même d'être acquise par le Prince de Conti et donc bien avant de passer en biodynamie.
Si ce n'avait été qu'un vague terroir à palmipèdes transformé en immense lieu du vin par l'effet de la corne de vache, on en aurait entendu parler.
Ceci dit au delà du fait que qualifier la biodynamie d'"empirisme des vignerons" pour l'opposer à une prétendue "abstraction des scientifiques" est un foutage de gueule de classe internationale !

Ne reste plus que le "vin nature" (dont je rappelle au passage que l'appelation autorisée est : "vin méthode nature").
Ce vin serait :
"l'expression du terroir au-delà de la standardisation sulfitée"

Définition absurde qui n'a aucun sens.
Pour s'en convaincre il suffit de déguster 10 vins sulfités choisis aléatoirement pour se rendre compte qu'il n'y a pas de "standardisation sulfitée". Et que sulfiter un vin ne nie pas le terroir (sauf à ne pas avoir de terroir, ou à ne pas savoir le mettre en valeur).
Ce genre de déclaration est d'une infinie bêtise.
Ce n'est malheureusement pas la seule :

"Si le vin naturel est généralement un vin sans intrants ni sulfites ajoutés"
Comment çà "généralement" ?
Un "vin méthode nature" est un vin obtenu sans additif, sans auxiliaire de vinification, ni sans méthode physique depuis la vigne jusqu'à la mise en bouteilles.
Le reste est de la pignolade.
Y compris cette comparaison en mode foutage de gueule :
"Imaginez d’un côté une table en contre-plaqué tout droit sortie des usines du mastodonte suédois de l’ameublement ; de l’autre, une en chêne massif patiemment imaginée et conçue par un menuisier. L’une est reproductible, l’autre est unique."
Cette "comparaison" est totalement hors de propos. Et absolument grotesque.
Le reste est à l'avenant :

"le vigneron nous fait part d’une alternative à l’emploi conventionnel de sulfites et au renoncement total à la viticulture : le développement d’une souche de levures, celle qui aura résisté à l’adjonction de soufre répandu sur 100 l de vin – à raison de 4 g maximum par hectolitre –, et qui est ensuite utilisé pour garantir la fermentation de l’ensemble de la récolte"
Mais il y en a de plein wagons des levures, fermentaires ou pas, qui résistent à 4 g/hl de soufre !
Et çà ne date pas d'hier !
En outre, résister au SO2 ne saurait en aucun cas garantir la fermentation de l'ensemble de la récolte !
Il va peut falloir revenir aux fondamentaux de l'oenologie et de la microbiologie du vin avant de pondre des papiers qui prétendent traiter de ces sujets !
D'autant que pour qui n'en aurait pas assez :
"Optimiste quant au fait que les levures s’adapteront à terme au dérèglement climatique, le jeune jurassien s'interroge surtout sur l'échéance de cette adaptation, laps de temps durant lequel sa souche indigène le préserve de la retraite forcée."
S'adapter comment ?
- Moins d'alcool et plus de fraîcheur ?
Lachancea thermotolerans, levure parfaitement naturelle, consomme les sucres pour en faire de l'acide lactique, ce qui diminue nécessaiement la teneur en alcool du vin, tout en augmentant son acidité. Bref : çà existe déjà.
- "sa souche indigène [qui] le préserve de la retraite forcée" ? c'est un oxymoron de la plus belle eau !
Il n'y a pas 36 solutions, il y en a deux. Que voici :
    1. s'il est en fermentation indigène tous les ans, ce n'est jamais avec le même consortium levurien. Il est donc parfaitement abusif de parler de "sa souche indigène".
    2. s'il a tous les ans la même souche indigène c'est qu'il l'a isolée et reproduite afin de l'ensemencer à chaque millésime et dans chaque cuve. En conséquence de quoi la levure n'est plus indigène, puisqu'elle a été conservée puis multipliée. Et ce que ce soit industriellement ou artisanalement (quoique cette distinction puisse bien vouloir dire).


Alors, bien sur :

"D’ici là, on peut continuer à boire du vin nature, en espérant que la régénération des sols, le respect de la plante et du vivant, prônés par les démarches bios et biodynamiques, rendront à la Nature ce que la chimie lui a volé : sa vitalité et sa capacité à se transformer pour mieux s’adapter."
On peut aussi espérer une transformation radicale des journalistes (en particulier pinardiers) qui, un jour, maîtriseront les sujets sur lesquels ils prétendent nous informer au lieu de se laisser guider aveuglément par telles ou telles affinités.
Nous évitant ainsi les sempiternels alignements de poncifs et d'affirmations, au mieux, farfelues.
Y a du boulot.

Ah, j'ai failli oublier :
Après tout ceci : quelles sont les vraies différences entre vin bio, biodynamique et nature ?
Vous avez deux heures.



Commentaires

  1. Merci André pour la patience que cette analyse de poncifs et erreurs de fond a nécessitée.

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  2. Un grand moment de franche poilade. J'ai bien ri. Merci pour ça et bravo pour cette bonne baffe dans la gueule. Dieu merci, je n'ai rien écrit sur ce sujet difficile, tu m'aurais crucifié.

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  3. Merci André; toujours un plaisir de vous lire.

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