Drywhite January #3 : Ciao Bello (2019)

DryWhite January #1
DryWhite January #2
Tous deux sont bordelais. Il est donc temps de voyager un peu, vers la Slovénie.

Avant il y a eu une marche dans la forêt de Bouconne, et son lac.
Lac inquiétant, ou romantique ? Va savoir ...





Puis mes tartines.
J'étais alors dans une longue série de tentatives de réinterprétation de ce bon vieux avocat crevettes.
Plus ou moins heureuses.


Alors que boire ?

Pourquoi pas l'un des vins récemment  reçus de Guillaume Antalick ?

Peu de temps avant j'avais ouvert - avec Dany Rolland et les Sériot - un Belo 140 (Kerner et Riesling).
Joli vin pas totalement en place et au boisé encore présent qui n'avait donc pas tenu toutes ses promesses.



Quitte à répéter la même erreur (je suis souvent trop pressé) je décidais donc d'aller vers son Ciao Belo (2019), un assemblage exotique (vu de Libourne) de Kerner, Sauvignon blanc et Riesling pour accompagner mes tartines d'avocat et crevettes aux épices douces.






Joli nez qui associe notes florales, d'agrumes, exotiques, mais aussi vaguement terpéniques. Oui : c'est plutôt complexe, fin et surtout inhabituel donc très intéressant (on aime ce qu'on ne connaît pas, ce qui est différent. Ou pas. Moi, là : j'aime bien).
En bouche : belle vivacité pour un vin sec (sur le Ciao Belo, pas impossible qu'il soit resté un peu de sucres), au joli retour aromatique. C'est dynamique, tendu sans agressivité malgré un retour final sur les amers qui raffermit et prolonge le vin sans lui conférer de dureté.
Ça marche bien avec le gras des avocats, le côté cristallin des crevettes juste cuites
et les épices qui accompagnent le tout.

Jolie bouteille peut-être pas super facile à trouver en France (mais je commence à avoir une belle liste de vins slovènes alors peut-être faudrait-il songer à faire un groupage ...).



Plus d'informations sur le site du producteur.


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